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SCPI et SCI : quelles différences ?

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On a tendance à dire que la pierre est une valeur refuge au contraire des produits boursiers, par exemple. De nombreuses possibilités s’offrent aux contribuables pour payer moins d’impôts ou encore grossir leur patrimoine, tout en permettant une succession plus sereine. Dans ce cadre, que faut-il privilégier : la Société Civile Immobilière (SCI) ou la Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) ?

Qu’est-ce qu’une SCPI : points forts et points faibles :

Dans le cas d’une SCPI, c’est une société spécialisée qui se charge de la gestion d’un parc immobilier. Elle met également en location les locaux auprès de professionnels. Les investisseurs achètent des parts de ces immeubles, afin d’en tirer des revenus locatifs, tous les mois ou trimestres, à hauteur de leur investissement initial. La SCPI est donc à considérer comme un produit de placement.

Les sociétés de gestion ont tout à fait le droit de vendre les immeubles, afin d’en tirer une plus-value. Les risques sont mutualisés entre les différentes personnes qui ont acheté des parts. La rentabilité est intéressante : en fonction des années, cela peut osciller entre 4 et 6%. Il est possible d’opter pour différents types de SCPI, dont au comptant, en assurance-vie ou encore à crédit.

Deux régimes d’imposition peuvent être choisis : le réel ou micro foncier (sous conditions de revenus). Ce n’est pas le cas de la SCPI dans le cadre de l’assurance-vie. Il est donc important de bien choisir et de se faire accompagner au besoin. Au bout de 8 ans de détention, l’imposition sur les revenus est moins importante ; ce qui en fait un placement sur le moyen terme pour la SCPI en assurance-vie.

Les atouts et les faiblesses d’une SCI :

La Société Civile Immobilière est un statut permettant d’acheter un bien immobilier en commun. Cela peut être entre personnes d’une même famille, mais pas forcément. Le but le plus souvent dans une SCI est de pouvoir transmettre un patrimoine, tout en bénéficiant d’une fiscalité intéressante, au moment de la transmission. La SCI n’est taxée, en effet qu’à hauteur de 5% au contraire d’un bien immobilier classique qui l’est, quelquefois jusqu’à 55%.

La transmission peut se faire aussi entre conjoints, quand on établit une clause de démembrement croisé de parts. Cela a pour but de protéger un conjoint quand le deuxième décède, s’ils ne sont pas mariés ou Pacsés.

Par contre, il n’est pas possible de vivre des revenus générés par la SCI, pour qu’elle ne soit pas déqualifiée en activité commerciale ; ce qui n’est pas son but.

Ce sont les différents associés qui se chargent de la gestion du ou des biens. Ils doivent rédiger ou faire rédiger les statuts par un professionnel. S’il y a des travaux, ils sont tenus de se charger de tout et de tenir régulièrement des assemblées générales.

Que ce soit dans le cadre de la SCI ou de la SCPI, leur fonctionnement étant différents et la visée également, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel de la finance pour trouver la solution la plus adaptée en fonction de ses besoins et de ses attentes.

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